Le corridor nature

Le concept du Corridor Nature découle d’une vision plus large d’un réseau écologique, soit de la Ceinture Verte du Grand Montréal élaborée par le Mouvement Ceinture Verte (MCV). Composé principalement par des noyaux de conservations et des corridors naturels, le Corridor Nature intègre également des corridors semi-naturels afin de garantir la connectivité fonctionnelle et/ou structurelle entre les milieux, comme l’illustre la carte générale du Corridor Nature ci-haut.

Pourquoi un corridor nature ?

Les contraintes liées à la rareté des terrains développables mettent de constantes pressions sur les milieux naturels. En l’absence d’une vision d’interdépendance entre ces milieux, les décisions d’occupation du territoire se font de gré-à-gré et finissent pour causer l’effet de fragmentation, de dégradation ou même la disparition complète de plusieurs écosystèmes. D’une importance capitale, les boisés, les forêts urbaines, les milieux humides, les cours d’eau, etc. ne sont pas seulement nécessaires au maintien de la biodiversité mais également pour assurer le maintien des services écologiques que ces milieux nous procurent.

Des bénéfices pour l’environnement

 

Protéger les milieux naturels de l’agglomération de Longueuil, tout en assurant leur connectivité par la création d’un réseau écologique entre milieux humides, boisés, forêts, bandes riveraines, cours d’eau, friches, espaces verts et terres agricoles procure d’énormes bénéfices pour la faune et la flore et permet d’atteindre plusieurs objectifs environnementaux simultanément.

a. Assurer la connectivité entre les milieux naturels, facteur d’importance pour le déplacement et la survie de la biodiversité, le maintien des écosystèmes et des services écologiques;

b. Faire valoir la notion de liens hydriques, leur interdépendance et leur importance pour le maintient de la faune, de la flore et des milieux naturels tels que les milieux humides;

c. Viser la protection maximale des espèces menacées et vulnérables et utiliser les recommandations des équipes de rétablissement provinciales et fédérales pour ce faire;

d. Assurer la protection à perpétuité de ces milieux naturels et de leurs corridors avec
un statut légal;

e. Améliorer la qualité des différents cours d’eau en aménageant des bandes riveraines

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